Wednesday, March 11, 2009

La mesaventure c'est l'aventure

(ndAlex : c'est Yohan qui parle)


Lever de soleil a Bronte Beach


Mon arrivee a l'aeroport de Sydney se fait comme prevu a 10h du matin. Je ne trouve aucun Alex. La poisse commence. Son van n'a pas demarre. Finalement, on se retrouve, on va a Bondi Beach faire des courses et on commence l'apero vers 15h. Fait bien feter ca ! Ca va durer jusqu'a 5h du matin. C'est bon pour le decalage horaire !

Ensuite, sale temps pendant une semaine ou le van demarre quand il veut. Pendant ce temps, on enchaine les cuite et les virees au Woolworth (supermarche) et au bottle shop. Enfin, le beau temps arrive ou je peux enfin me baigner dans le Pacifique. Vagues enormes, baignade interdite parce que trop de courant. Du coup, on va se baigner dans une piscine d'eau de mer au bord de la plage.

On est sorti quelquefois en ville ou les mesaventures continuent. Lundi soir, vers 1h du mat, dans un parc pres duc centre-ville, alors que tout avait bien commence, accompagnes d'un australien et d'une anglaise completement barjo, on se fait assaillir par 7 ou 8 types qui nous cassent la gueule. Alex sort du K.O. au moment ou l'ambulance arrive.


Quoi ma gueule ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?
N.B. : la c'etait dans la salle d'attente de l'hopital


Premiere reaction a chaud d'Alex :
- "C'est quoi ces cles"
- "On est dans quelle ville ?"
- "Il est ou Baptiste"

Bilan : machoires douloureuses, le nez, le cou, et surtout deux yeux au beurre noir.


"Les coups partent de tous bords, mais quand c'est que des claques ça va. Ce soir, baston à mains nues pas de gros dégâts" [IAM]


Apres ca, on devient completement parano. Et l'histoire nous donne raison, car, lors d'une soiree avec un pote a Alex, Andrea, on manque d'etre impliques dans 2 bagarres successives. Au passage (ndAlex), on voit que Yohan a remarquablement ameliore son esquive lorsqu'il dejoua un crochet de son adversaire qui, soit dit en passant, avait quand meme un petit coup dans le pif.


Ouf ! Pas de baston cette fois...


La chkoumoune continue, au moment ou l'appareil photo d'Alex (achete 2 semaines auparavant) tombe en panne. C'est ballot, surtout dans l'optique du voyage en Nouvelle-Zelande.

Apres avoir vendu le van a 3 francais, on va faire l'apero avec eux. Vers 4h du matin, on decide d'aller boire une derniere biere avant d'aller se coucher. Et la, on tombe sur un pub rempli d'Anglais et d'Irlandais. Les ecrans diffusaient le match du tournoi des 6 nations. Grosse ambiance, et au final l'Irlande gagne d'un point.


3500 dollars en liquide !


Ensuite, on commande les billets pour la Nouvelle-Zelande. Le lendemain, on se pointe a l'aeroport. Et la paf ! On nous refoule sous pretexte qu'on n'a pas de billet retour. Retour a Sydney. 4 jours d'attente. Finalement, on a nos billets et on se barre en Nouvelle-Zelande.

Il est 8h du matin dans l'aeroport de Sydney... La suite sur http://vinnacennouvellezelande.blogspot.com

Sunday, February 8, 2009

Fini le fruit picking

Aperçu de Bronte beach


J'attaque donc ce nouveau travail après quelques jours d'attente (faut bien attendre que les fruits soient mûrs). Au menu donc : pêches et poires. Et toujours payé au contrat. On verra bien ce que ca va donner. J'attaque par les pêches, et le résultat ne s'avère pas trop mal : 3 bines en 6 heures de travail, ce qui correspond à environ 18 dollars de l'heure. Le jour suivant, pareil, mais on m'annonce que l'on va passer aux poires.

Et la, c'est le drâme.

En effet, les arbres font à peu près 14 fois ma taille, et je ne dois ramasser que les plus gros fruits. Résultat des courses : à peu pres une bine (40 dollars) toutes les 4 heures. J'essaie de m'accrocher tant que je peux en attendant de passer au "strip picking" (qui consiste à ramasser tous les fruits, pas seulement les plus gros). Mais après quelques jours sous une châleur... heu... je connais même pas de mot pour decrire ça en fait : 45 degres !!! La canicule en France c'est de la gnognote à coté. Encore heureux, la bière est fraîche et les collegues de boulots sont sympas. Mais c'en est assez. Ce travail est trop dur sans "picking-machine" (sorte de tracteur bizarre qui permet de se passer d'une échelle). J'ai demande au patron d'en avoir une moi aussi (tous les autres en ont une), mais il me dit qu'il n'en a plus... Je decide donc de quitter le boulot et d'en chercher un autre dans la récolte de pêches.


Le surf, c'est cool


Je me dirige donc vers Cobram, une ville specialisée dans la culture des pêches et nectarines. Mais après plusieurs jours de recherche infructueuse (oh ! le jeu de mots pourri), j'abandonne l'idée de trouver du travail. Et egalement la possibilité de rester un an de plus en Australie.


"De toute facon y'a plus d'boulot.
La boucle est bouclée, le système a la tête sous l'eau"
[NTM]


Du coup, pas de voyage au Japon ou autres pays d'Asie. Je vais me contenter de vendre le van, d'attendre Yohan puis de partir avec lui en Nouvelle-Zélande. Je hisse donc les voiles, direction Sydney. Retour à la case départ. Je reviens donc a Bronte beach, lieu de prédilection des amateurs de vagues et de détente à la plage. Ici, la température est plus clémente, meme si ce n'est pas vraiment un problême quand on passe ses journées à la plage...



Y'a pas que le surf dans la vie, y'a le bodyboard aussi

Pas grande agitation donc. J'essaie de remplir mes journées comme je peux. Mais c'est pas facile, etant donné que je ne peux pas trop me permettre de dépenser des fortunes. J'ai quand même pu essayer le surf. Malgré des conditions défavorables (vent de rivage et la mer qui ne me veut pas), j'ai quand meme apprecé, même si je reste pas encore très longtemps debout sur la planche (dernier record : environ 1.4 sec). Mes soirées sont également tres calmes, à l'exception d'une ou j'ai fait la connaissance d'un couple de bretons. Ils ne connaissaient pas l'expression "se mettre cartable". Et bien maintenant ils connaissent.


Ah Sydney, ses gratte-ciels...

A l'heure ou je vous parle, Yohan arrive demain (si tout va bien). Et comme par hasard le temps se gâte. On devrait passer quelques jours a Sydney, avant de s'envoler vers la Nouvelle-Zelande.


Ouais des fois y'a du monde aussi

L'aventure Australienne n'est donc pas tout a fait terminée, et je devrais (info a prendre avec des pincettes) cloturer ce blog par un dernier post dans quelques jours.

Sunday, January 11, 2009

La fin d'une époque

Le repas de Noel
Mes quiches ont eu un tres grand succes

Salut et bonne année a tous !

Je profite de ces longs moments de solitude pour mettre à jour ce blog. Et en meme temps, faire taire les mauvaises langues qui disaient que je laisserai le blog a l'abandon (oui, c'est de toi que je parle Baptiste). Vu les circonstances, il s'agit certainement du billet le plus ennuyeux qu'il vous sera donné de lire. Mais bon ça peut pas etre l'aventure tous les jours...

J'imagine que Baptiste a déja raconté à la plupart d'entre vous les derniers moments que nous avons passé ensemble. Mais je vais quand même detailler pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le voir depuis. Premièrement, ne vous ettonnez pas de ne voir que très peu de photos. En effet, 2 jours avant le départ de Baptiste, nous nous trouvions a Sydney pour passer les derniers moments ensemble. Et nous avons eu la formidable idée de laisser pendant 3 heures Pistache (le van) dans une rue deserte de Kings Cross, l'un des quartiers les plus mals famés de la ville.

A notre retour, nous avons eu la joie de retrouver la porte passager forcée. Dedans, plus de sacs a dos, ni d'appareil photo, et pour Baptiste plus d'iPod di ne Nintendo DS. Grosse panique donc, car en dehors de la valeur des biens volés, je me retrouvais sans vêtements pour continuer le voyage. Heureusement, nous avons eu la présence d'esprit d'aller porter plainte au commissariat du coin. Quelques heures après, ils nous annoncent qu'ils ont retrouvé nos affaires eparpillées devant l'entrée d'un garage, non loin de l'endroit ou le vol s'est produit. Par chance, ces &%$##@$@*&#$@ de voleurs nous ont laissé les sacs et la plupart des vêtements. Inutile de préciser que nous ne retrouverons jamais notre appareil photo.

Du coup, j'essaierai de me debrouiller comme je pourrai pour vous montrer des photos.

Juste apres avoir deposé Baptiste à l'aéroport, je me lance à nouveau à la recherche de travail. Je decide donc de prendre la route en direction du sud, vers l'etat du Victoria. Je me dirige vers Melbourne, et au passage fais le tour des fermes.

Ou est Charly ?

Apres avoir parcouru plus de 800 km, je trouve enfin mon bonheur dans la ville de Shepparton. Connue comme une plaque tournant du fuit et légume, cette ville n'est pas très charmante, mais a au moins le mérite de proposer de nombreux jobs. La dame de l'agence de travail me dit que je rammasserai des abricots, et que ce serait payé au contrat. Payé au contrat, cela signifie que je serai payé en fonction de la quantité de fruit ramassé. Ca veut aussi dire que je peux commencer le travail à l'heure qu'il me plait, et prendre des pauses quand il me chante.

Arrive à la ferme, j'ai la surprise de revoir Yassin et Saskia, un couple de français que nous avions rencontré deux fois (A Manjimup dans les pommes, puis à Childers dans les tomates). Des fois j'ai vraiment l'impression que l'Australie est un tout petit pays....

J'ai donc passé la fin du mois de décembre avec eux et une dizaine d'autres backpackers dans cette petite ferme du trou du cul du monde. L'ambiance etait vraiment sympa, et cela m'aura permis de ne pas passer les fêtes de fin d'année tout seul. En plus, je suis logé à la ferme dans une petite chambre, pour un prix dérisoire. Pour 50 dollars la semaine, ça fait vraiment plaisir de retouver un vrai lit, après ces longs mois à dormir dans une tente.

Le seul point negatif se situe au niveau financier. La recolte des abricots n'etant pas aussi rentable que celle d'autres fruits, il devenait de plus en plus difficile pour moi de se lever le matin. A la fin, je partais travailler à 10h pour revenir à 12h. Gagner 60 dollars par jour ne me permettrai pas de m'enrichir, mais au moins cela me permet de me nourrir, et d'engranger des jours de travail pour mon second visa. A l'heure ou je vous parle, il me reste à peine 4 semaines de travail pour obtenir ce precieux sésame qui me permettra de rester un peu plus longtemps en Australie.

Apres les fêtes, la récolte des abricots étant terminée, je n'ai pas d'autre choix que de reprendre la route pour chercher à nouveau du travail. Sous une chaleur accablante (plus de 35 degrés tous les jours, et meme plus 40 prévus demain...), je parcours tout l'état du Victoria sans trouver le moindre travail. On m'explique que c'est l'un des pires étés en terme de recolte depuis très longtemps...

Wooik, mon roommate Coreen

Seul, fauché (45 dollars en poche), l'année 2009 pas plus mal débuter. Heureusement, il me reste encore mon optismisme légendaire pour faire face à cette situation critique. Et puis bon, faut relativiser quand même : j'en profite pour faire de bonnes grasses matinées. Et de temps en temps aller piquer une tête dans la Murray River, ou jouer du Didjeridoo au bord de la rivière.

Au final, je retrouve un travail dans une ferme située a... 100 metres de celle ou j'ai recolté les abricots. Il me fournissent également une chambre, pour encore moins cher que la précedente (25 dollars par semaine). J'ai même droit à une chambre personnelle (je partageais la précédente avec un Coreen), munie d'un frigo et surtout : d'un ventilateur. J'imagine que c'est dur à imaginer depuis chez vous, assis devant votre ordinateur avec les pieds violets, et les doigts frigorifies (malgré les mouffles). Mais ici, il fait vraiment, vraiment, vraiment trop chaud. Comme je vous l'ai dit, demain il est prévu plus de 40 degrès ! Mais bon Nigel(un australien de 35 ans qui va travailler ici aussi) me rassure en me disant que ça pourrait etre pire. Une année, le thermomètre a même atteint 57 degrés pas loin d'ici. Outch !

La apricot team presque au complet
(le vieux c'est Dallas, il met une tanee a tout le monde avec 6/8 bines par jour)

La recolte commence jeudi, et en attendant, je m'occupe comme je peux : ordinateur, télé, films, et re-ordinateur, télé, films, grasse mat', petit-dej', film, sieste, etc... La bonne nouvelle, c'est que le propriétaire de la ferme m'a dit qu'il pourrait même enbaucher Yohan des qu'il arriverait ici. Que du bonheur !

C'est donc les doigts moites et le front dégoulinant de sueur que je vous dis a très bientot pour de nouvelles aventures !

P.S. : prenez votre courage a deux mains, enlevez vos mouffles, et postez un commentaire bande de larves ! Oui, vous pouvez remettre les mouffles après.

Wednesday, December 10, 2008

Back to Sydney

Epave de bateau aperçue sur Fraser Island

Bon, comme vous l’avez surement compris, nous avons bouclée la boucle, nous sommes de retour à Sydney après 10 mois de découverte, et autant dire que cela fait bizarre de repenser à tout ce que l’on aura fait pendant ce temps. Cela nous rappel aussi avec une certaine nostalgie nos premiers jours dans ce pays, où nous étions dans le flou total (« on va vers le nord ou le sud ? » « on achète un van ? » « ‘tin ya trop de français ici ! »…), notre premier hamburger, notre premier goone ect.


Pour en revenir à la fin de notre dernier post, nous avons quitté notre ferme adorée avec comme objectif de faire du surf, la cote Est étant l’endroit idéal pour cette activité parait-il. On commence par aller un peu au Nord, pour voir quelques spot réputés que l’on a zappé lors de notre premier passage. Pas de super vagues, on repart brocouille.

Tortue en train de pondre

On refait étape a Bundaberg pour assister à un spectacle inoubliable ; la ponte des tortues de mer sur la plage de nuit.
Ceci s’est déroulé sur une plage interdite au public ou les tortues se rendent tout les ans pour la ponte de novembre à janvier et l’éclosion des milliers de bébé tortues de janvier à mars. Cela s’est fait encadré par les Rangers qui s’occupent des tortues et qui s’assurent de leurs bien-être.
On a assisté à 3 pontes, dont une pendant un levée de lune rouge sur la mer, magique.
On reprend la route vers le sud, avec toujours la même intention : surfer. Mais une étape s’impose avant, la découverte de Fraser Island en 4x4.

La encore, c’était vraiment génial. On est donc en groupe de 10 (6 allemandes, un canadien et nous trois, pour donner une idée de la surpopulation d’allemands sur la cote Est) accompagné d’un second groupe de 9 personnes.
Petit topo au backpacker des règles à respecter, de l’itinéraire conseiller la veille puis c’est le départ le lendemain matin avec un temps de merde. Mais la n’est pas le problème. Non, en fait le problème vient plutôt du fait qu’il est nécessaire d’avoir un 4x4 pour circuler sur l’ile car elle n’est pas goudronnée et la plupart des routes sont constituées de sable, même en forêt (on dit que tout le sable de l’Autralie vient de Fraser Island), et que le 4x4 que nous avions à notre disposition justement, c’était de la merde. On ne sait pas s’il marchait bien au départ ou si il à été niqué involontairement par notre grand chauffeur montpelierain, Laurent, involontairement bien sur, 2 heures après notre arrivée sur l’ile, au moment d’un gros bruit d’origine inconnu dans le 4x4.

Un peu de sable mou et hop ! Nous voila bloqués...

Bref, là c’était vraiment galère, toujours en mode 2 roues motrices, toujours ensablés, toujours en galère. On aura un peu perdu de temps chemin bien entendu, mais cela aura néanmoins renforcé l’ambiance dans le groupe, même si cela n’était pas forcement nécessaire. Très bonne ambiance générale, le beau temps est arrivé en fin de première journée (d’ailleurs tout au long de ce périple australien on aura toujours eu beaucoup de cul avec la météo), compétitions de frizbee ou de base-ball sur la plage, soirées arrosées, couché de soleil superbe, lacs magnifiques…vraiment un très bon souvenir. Et l’on peut se vanter d’avoir fait Fraser en 2 roues motrices, et ça, tout le monde ne peut pas en dire autant !! :p


Notre groupe avant d'embarquer sur le trajet retour

Voilà, après ces 3 jours, c’est le retour sur la cote et la tuile arrive ; Laurent reçoit de mauvaises nouvelles de France, il doit rentrer au plus tôt. Son retour se fera 3 jours plus tard, de Brisbane après une sympathique soirée dans l’aéroport à dormir comme des clodos à trois dans le van sans même avoir pris la peine de mettre les sièges en mode lit.

Donc pour lui, le surf, c’est mort. Pour nous, il reste encore de l’espoir. Sinon, bah ces quelques mois en sa compagnie, 8 il me semble, auront été vraiment excellent et on ne regrette pas du tout d’avoir fait notre chemin ensemble. Laurent, si tu lis ce post, sache que t’a interêt à ramener ta gueule en Aveyron (mais entraine toi avant :p).

Premier Koala aperçu après 8 mois de voyage

Alex et moi nous retrouvons donc seuls, et ça fait tout drôle, c’est aussi beaucoup plus calme. On peut même dire qu’on se fait un peu fait chier. On a d'abord été à Noosa, sorte de St-Tropez australien où l’on aura vu notre premier koala, vraiment trippant. La encore pas super vagues pour le surf, il fait pas beau, bof bof, on se casse le lendemain.

On se tente quelques autres spot la encore réputés pour le surf mais en vain, jamais de super vagues, grisaille en permanence….echec.

Rues de Nimbin

On profite de notre périple sur la cote est pour découvrir Nimbin, une ville de hippie dans les montagnes, super sympa, super dépaysant, super roots quoi !
Après cela, notre périple se résume à une recherche continuelle de spot de surf en vain (Tweed Heads, Surfers Paradise, toute la Gold Coast, Sydney) à cause de vagues pas cool, ça doit être la période je sais pas, de grisaille (a part à Nimbin, il aura presque toujours fait gris depuis notre retour de Fraser Island.

Marché de Nimbin

On aura eu l’occaz de visiter une sorte d’hôpital pour Koala sur la route mais en dehors de ça, notre parcours entre Brisbane et Sydney n’aura pas été très intense. Il faut dire aussi qu’il n’y a pas grand-chose à faire par là à part la plage, et à 2 cela renforce un peu plus cette impression.
Donc voila, nous sommes à Sydney. On a toujours pas surfé (je crois que c’est mort pour moi). Je prend mon avion après-demain et je vous écrit mon dernier post, avec une certaine tristesse je doit l’avouer, bien que je soit content de rentrer. Au fur et à mesure que les jours s’écoulent et que mon retour s’approche, je sens une boule dans la gorge gonfler. La fin d’un trip, la fin d’une période de 10 mois intenses, des souvenirs plein la tête.

Koala en pleine récupération

Une période pleine de découverte, sans pression ni responsabilité avec une seule envie, voyager, découvrir un pays immense à l’autre bout du globe et faire la fête le plus possible (pas besoin d’attendre le week-end :p), recontrer des gens, commes nous, des voyageurs de partout…bref, une quête du plaisir. Faire ce que l’on veut quand on veut.

L’heure est désormais au bilan, je commence à faire le tri dans ma tête, à repenser aux choses que je voulais faire ici et que je n’aurai pas faites (voir un requin blanc par exemple, surfer) et à toutes ces choses que je n’oublierai jamais , tout ces gens que j’aurai rencontré.
Un voyage que je n’ai jamais regretté jusque là, qui me manquera à coup sur lors de mon retour en France, mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin.

Voici donc mon dernier post, j’éspere que vous aurez eu autant de plaisir à le lire que j’en aurai eu à l’écrire. J’ai essayé de le rendre le plus intéressant possible, j’espère que j’aurai a peu près réussi (désolé pour les pavés de 3 pages). Je voulais tous vous remercier pour l’avoir lu, et en particulier ceux qui ont mis des commentaires, qui nous ont données des nouvelles. Cela nous faisait énormement plaisir de savoir ou vous en étiez dans vos vies.

Donc je vais laisser la lourde responsabilité du blog à Alex, pensez à lui s’il vous plait car il va bientôt retravailler le pauvre, pendant que l’on se gavera de foie gras, saumon fumé ou de ce que vous voulez. Pensez aussi aux commentaires, ça lui fera plaisir.

Allez tchao tout le monde, à très bientôt en France

Oh ! Des kangourous...

Bon je me jette a l'eau (oui; c'est Alex qui parle là) pour vous réveler quelques infos sur le futur de ce blog : au menu donc, grisaille, travail dans les champs 6 jours sur 7, et repos bien mérité dans un caravan park minable, hors de prix, et où les cafards et les rats rôdent dans la cuisine. Tout cà pour un second visa que je n'aurais peut-être même pas...

De grandes choses à venir donc... alors surtout ne ratez pas le prochain épisode !

a+ tout le monde

Friday, November 7, 2008

Les vinnacs à la ferme…


Bon voila, toutes les bonnes choses ont une fin, on a quitté Cairns. Certainement le meilleur moment de ce trip en Australie, suivi de Kakadu. Certes le tour de l’Australie n’est pas tout à fait fini mais je pense ne pas trop m’avancer en considérant cette période comme la meilleure.

Nous avons donc quitté cette ville en compagnie de Julien, le frère de notre ancien squatteur de van, et de ses béquilles….peut être que de commencer son voyage en Australie par une entorse n’est pas la meilleure voie à prendre… prenez en note au cas où :p

Nous prenons la direction du sud, via la côte Est, pour nous arrêter aux White Sunday Islands, un archipel d’îles au Sud de la grande barrière de corail et y faire une petite croisière en bateau. Mais pour cela, il nous faut nous arrêter à Airlie Beach, la petite ville d’où partent les embarcations. Nous ne sommes plus vraiment dans la zone tropicale de l’Australie et on entre vraiment dans la Gold Coast, la côte Est, celle envahie par les touristes, les bars, les plages, les magasins pour touristes… bref, même si l’on avait déjà un peu vu ça, là c’est plus l’industrie. Ce n’est pas notre tasse de thé mais bon, on devrai survivre :p En gros, c’est moins dépaysant mais il n’y a aucune raison que l’on ne s’y éclate pas pour autant.



On trouve un package englobant un trip pour les White Sunday Islands et un autre pour Frazer Island, une autre île plus au Sud que l’on fera en 4x4 plus tard, après avoir refait le plein d’argent. Le package offre également 2 nuits gratuites en backpacker à Airlie et 2 autres dans la ville de départ du trip pour Frazer, je ne sais pas trop où. On en profite pour se reposer dans un vrai lit et de passer quelques soirées dans cette ville à touristes. Le backapacker était vraiment sympa, plein de maisonnettes pour 8 ou 10 personnes au milieu d’une petite forêt, cela nous rappelait un peu la Thaïlande. On y passe un première soirée un peu agitée (sans en dire plus :p) et une seconde où l’on recroise des personnes avec qui on a passé un bout de temps à Cairns, de passage. Ce fut l’occaz de se faire des petites gambas en persillade et crème fraiche sur le parking du petit lagon artificiel, un peu comme des gitans, manière :p (Julien est cuistot en plus, il a perfectionné ma recette).

Enfin le trip commence, 2 jours et 2 nuits à bord d’un voilier avec peut être 20 autres personnes. Ca commence mal, le voilier est le bateau le plus pourri du port… Les cabines sont minuscules de chez minuscules, les repas pas géniaux, on ne peut pas comparer avec l’embarcation sur laquelle on a fait de la plongée car ce n’était pas du tout le même prix. Cela nous a quand même permis de passer un très bon moment, avec des

demi-journées sur des plages paradisiaques, du snorkeling (plongée avec masque tuba et palmes) et une plongée sous-marine gratuite plutôt sympa. On aura même rencontré sur le bateau une connaissance de la sœur d’Alex, un mec qui était dans la même école qu’elle à Toulouse (Antoine si tu veux savoir Clémence).

le gars à droite c'est Julien, le frère de notre anciens squatteur de van

De retour sur la terre ferme, Julien nous quitte pour rejoindre son frère qui travail dans une ferme de tomates plus au nord. Quant à nous, nous devons hélas nous atteler à la recherche d’un boulot, dans une ferme également, afin de se refaire de l’argent et de cumuler les jours de travail dans le secteur primaire pour notre second visa.

Ce fut une vrai galère, impossible de trouver du taff dans une région qui est sensée avoir un énorme besoin de main d’œuvre à cette période. D’ailleurs, petit coup de gueule pour un business déplorable sur le dos des voyageurs. Il s’agit d’un phénomène qui existe un peu partout en Australie mais particulièrement sur la cote Est. Pour trouver du taff, il est quasi impossible pour les routards d’obtenir un emploi en appelant les fermes directement. La pluparts vous diront de passer par un backpacker pour pouvoir travailler chez eux. Du coup, impossible dans beaucoup de cas de travailler et de dormir ou l’on veut en squattant un coin tranquille avec un van comme ce fut le cas quand nous travaillions dans la base militaire. Il faut payer sa semaine au backpacker pour espérer obtenir une place dans une ferme. Le pire, c’est que le job n’est pas acquis. S’il y a aucune offre, ils vous diront de rester au backpacker et d’attendre qu’on les contacte, ce qui peut durer plus d’une semaine (à 130 dollars la semaine en moyenne pour l’hébergement). Il y même des backpacker

s qui ont des offres dispo mais dont l’hôtel est complet. Et dans ce cas, ils gardent ces postes à pourvoir dans un coin de leur terroir et ne les proposeront jamais. Bref, dégelasse !!!

Apres des dizaines de coup de fils, quelques centaines de kilomètres parcourus et une grosse journée de désespoir, on trouve enfin du travail via un caravan park (obligé d’y rester donc, mais moins cher qu’un backpacker). On travail dans une ferme de tomate à notre tour, à 50 km de Boudaberg (ville côtière pas géniale au milieu de la cote Est, qui donne son nom au rhum le plus connu d’Australie, c’est une région envahie de cannes à sucre).

bataille de tomate, un passe temps comme un autre

Le taff est plutôt physique, il consiste en général à secouer pendant 9 heures par jour un fil de fer sur lesquels les pieds de tomates quasi mort ont pris le dessus. C’est lourd, faut secouer ça comme un dingue et en plus c’est en plein cagnard. Bref, hormis quelques journées de temps en temps à ramasser des morceaux de sacs plastiques sur des champs désolé ou à couper les attaches des fils de fer des poteaux, c’est la misère. On envisageait de rester un mois au total mais il y a eu des hécatombes…

Laurent s’est un peu niqué l’épaule et a par conséquent quitter son boulot (au dernières nouvelles il referait du tomato-picking pour les quelques derniers jours après une semaine à tuer le temps), et mois j’ai arrêté au bout de 3 semaines.

Ceci m’amène à une grosse annonce, connu déjà pour certains, je rentre en France très prochainement, je prends mon avion le 13 décembre tres exactement.

Plusieurs raisons expliquent ce choix plutôt inattendu. La première est que cela me trottait dans la tête depuis quelque temps (j’y ai pensé tres sérieusement déjà lorsque nous galérions à trouver du taff). Ensuite, ce boulot en ferme m’a pris la tête, sachant que l’ont avais à faire encore près de 40 jours de travail effectif après ce mois avant fin février pour pouvoir avoir un deuxième visa.

ramassage de plastic dans les champs...passionnant

Enfin, la goute d’eau était la chute du dollar australien, accompagné de la monté en puissance du yen. Nos intentions pour la deuxième année était de travailler en Australie pour passer un mois en Nouvelle-Zélande, un mois au Japon (le plus important pour moi) et rentrer en France en s’arrêtant en chemin en Inde et au Népal, une petite escale de 3mois, manière :p

Bref, voyant mon objectif de voyage au Japon s’éloigner dans les méandres de mon esprit, j’ai tout lâché et décide ainsi de rentrer en France. Je partirai donc de Sydney, la boucle sera bouclé, on aura vu presque tout de ce pays, hormis la Tasmanie, magnifique île du Sud Est de l’Australie, et quelques trucs par ci par là.

A l’heure actuelle, j’ai quitté mon taff, je glande au caravan park pour la dernière semaine. Heureusement, Alex est toujours là pour représenter la France à la ferme :p

Le dollar remonte mais j’ai pris ma décision, plus la motiv, envie de retrouver les miens pour quelques temps. Je rate la Nouvelle Zéelande et le Japon, mais pour l’Inde et le Népal, j’ai encore quelques projets pour plus tard qui se confirment.

Enfin, cette annonce n’est pas la seule grosse news de ce post. Alex reste en Australie pour une durée indéterminée pour le moment et va attendre l’arrivée d’un portugais chevelu…Yohan, qui devrait arriver fin janvier.

Alex va donc rechercher du taff dès mi-décembre. Laurent repartant le 14 et moi le 13, il sera donc seul pendant un peu plus d’un mois, retravaillera pour son second visa et partira en Nouvelle-Zélande pendant un mois avec Yohan qui lui compterai aux dernières nouvelles rester un an en Australie. La suite pour Alex est donc pleine d’incertitudes pour le moment. J’aurai pu rester jusque là également et ne rentrer qu’après la Nouvelle-Zélande mais l’idée même de devoir retravailler dans un ferme me saoulait grave et j’ai un taff qui m’attend (c’est quasi sûr) pour le mois de mars, date à laquelle je ne serai pas rentré si je dois aller avec eux.

soirée anniversaire au caravan park

Bref, voila pour les news, je commence à compter les jours, le nombre de post que je vais bien pouvoir écrire jusqu'à mon départ (ce qui aura tout le temps été un plaisir) ou encore le nombre de double quarter pounder qui je vais bien pouvoir ingurgiter. Alex, quant à lui, soustrait le nombre de jours qu’il lui reste à travailler dans les fermes :p Donc s’il vous plait, ayez un petite pensée pour lui aux mois de Janvier et Février (et peut être même pendant les fêtes) car lui trimera toujours comme un bœuf. Enfin, lui au moins, il va jusqu’au bout :p (ndAlex : même pas peur !)

Le prochain post se fera dans un coin plus sympa, on ne travaillera pas et on aura surement des photos plus dépaysantes qu’une ferme à vous proposer. En attendant, donnez nous de vos nouvelles.

Tchuss tout le monde

Wednesday, October 1, 2008

3 semaines à Cairns, que du bon

Bateau qui nous a emmene sur la barriere de Corail

Comme d’habitude, désolé d’être aussi long pour mettre à jour notre blog (on devrait s’inspirer de celui de Coco et Jé). Mais qu’est-ce que vous voulez ? C’est dur aussi, quant on profite de chaque instant, c’est difficile d’y penser. Bref, désolé, mais vous devez commencer à vous y habituer :)

Donc pour éviter de vous pondre un immense pavé de blabla, on vous en a mis 2 moyens, en deux posts différents. Vous pouvez donc aller directement au post précédent pour suivre notre histoire dans l’ordre pour les esprits logiques, ou lire celui la puis l’autre ensuite pour qui la logique n’a pas lieu d’être, ou encore juste regarder les photos des deux posts pour les fainéants.

Esplanade de Cairns

Pour revenir au vif du sujet, Cairns, c’est de la balle !!! Jamais on ne sera resté aussi longtemps au même endroit sans travailler. A vrai dire, on est parti en Australie pour voir plein de chose mais vraiment pas particulièrement pour la cote Est, avec ses grosses villes, ses bars a touristes, ses plages…ce n’était pas notre objectif principal, même s’il y a beaucoup de chose que l’on compte y faire. Finalement, c’est tellement plaisant après avoir passé plusieurs mois dans des coins reculés qu’on y sera resté trois semaines, avec quelques jours sur la grande barrière de corail entretemps.

Soiree Jagger Bomb a Cairns

A peine arrivé la bas, on passe chercher Julien, le frère de Romain, à l’aéroport. Bonne nouvelle, il débarque avec de la poire, du saucisson, du pâté, du fromage et du vrai pain. Bref, en vrai aveyronnais. Cela nous a permis de passer un excellent après midi de dégustation sur l’esplanade de Cairns. L’esplanade, c’est l’endroit ou l’on aura passé le plus de temps dans cette ville. Avec sa superbe piscine de sable blanc au bord de la mer (elle n’est pas très praticable d’où la raison de cette piscine), ses supers barbecues, son espace vert, ses toilettes et douches chaudes gratuites très agréable ouvert jusque tard le soir, et tout à portée (bars, supermarché, Mc Do, kebabs…). Vraiment excellent !!

Apres quelques jours de grisaille, à flâner en ville, sur la plage ou à chercher avec quelle école de plonger on va passer notre PADI (organisme de plongée la plus reconnu dans le monde), les choses s’enchainent. Alex et moi commençons les deux jours de cours pour notre premier niveau de plongée en classe et piscine. Un peu relou mais passage obligatoire, cela nous a rappelé l’école mais avec quelques avantages, genre tu peux prendre une pause quand tu veux, café et thé à disposition, clim…



Nous voilà donc fin prêt pour la grande barrière de corail avec Laurent, qui va lui passé son niveau 2 sur le même bateau pendant que l’on passera notre niveau 1). Nous embarquons dans un superbe bateau pour 3 jours avec 9 plongées au programme (4 d’obtention du PADI et 5 où l’on est totalement autonome sans mono). Du pure bonheur, spots de plongés de plus en plus beau, de la bonne bouffe sur le bateau, très bonne ambiance générale et des nuits pleines de sommeil, bercé par les vagues.

Tchik, Tchak et Tchouk a la mer

Au cours de ces plongées, nous n’auront pas vu de tortues mais à vrai dire, cela ne m’a pas trop chagriné étant donné les décors sous-marins bouillonnant de vies qui s’offraient a nos yeux émerveillé. Bancs de poissons, coraux multicolores, on ne pouvait rêver mieux. Un des meilleurs moments de ce trip fut la plongée de nuit. Apres le dîner, en attendant le briefing, on a pu voir un requin de récif d’un mètre suivit d’un second de 1 mètre 50 tourner dans l’eau éclairée par l’arrière du bateau, au milieu d’un nombre impressionnant de gros poisson en quête de nourriture (on rinçait nos assiettes dans l’océan après les repas). Puis c’est l’heure du briefing, on nous explique les règles à respecter de nuit (communication sous l’eau avec les torches, les équipes…) puis les comportements à avoir en cas de présence de requins dangereux, tres sérieusement, avec les situations extrêmes possible et tout le merdier. En fait, c’était juste pour se foutre de nos gueules et nous faire flipper. Les seuls requins que l’on peut croiser sont inoffensifs. Avec la musique des dents de la mer sur le bateau le temps que l’on mette notre équipement et le requin qui tourne juste à coté, l’ambiance était euphorique.

Finalement, personne ne voit de requin sous l’eau, effrayé par tout ce monde qui saute, sauf notre équipe, qui aura sauté à la fin. Ce n’est qu’au moment de la remontée, où l’on doit rester 3 minutes à 5 mètres de la surface pour la décompression, que le plus gros des deux requins fera son apparition, dans l’allo de nos lampes torche, faisant glisser gracieusement sa silhouette dans le noir de l’océan. Un putain de souvenir.

Requin de recif vu lors de la toute derniere plongee

3 jours après, c’est le retour à Cairns, PADI en poche. Il est prévu qu’Alex et moi retournions sur le bateau pour 3 jours supplémentaires, cette foi pour le niveau 2. Malgré la fatigue du premier trip (toujours levés aux aurores), la motivation est à son comble pour la soirée en perspective. On nous fait découvrir un karaoké japonais dans une petite rue de Cairns. Cet endroit deviendra notre bar préféré de la ville :p. Consommations moins cher, pas beaucoup de monde (japonais ou coréens pour la plupart), musique discrète qui nous permet de pouvoir discuter (c’est trop bourrin dans les autres bars, musique a fond), ambiance relax (trop « m’as-tu vu » dans les autres), voila les raisons de cette destination à plusieurs reprises.


1h30 de sommeil, réveil difficile, Alex qui n’arrive pas à faire démarrer le van, il est très tôt et l’on part à pied au magasin de plongée pour embarquer ensuite sur le bateau pour notre second trip sur la grande barrière de corail. On dort sur des banquettes tout le voyage, un peu comme des gitans. La première plongé, au réveil, ne fut pas un grand succès ; Alex et moi partons à l’aventure sous l’eau, on se perd a moitié, on n’aura pas vu grand-chose a part un requin de récif. 2eme plongée, un problème avec un tipant m’empêche de descendre en profondeur, on remonte après 5 minutes (Alex étant mon binôme, il doit remonter avec moi). Et là, c’est le drame. On m’annonce que je ne peux plus plonger, risque d’infection du tympan. Au final, je repars sur Cairns le lendemain avec l’intention d’aller chez le médecin (chose que je ne ferai pas) et Alex se trouve un autre coéquipier de plongée (un suisse à peu près aussi lost que moi, ndAlex), il aura son niveau 2 et aura pris plein de superbes photo, notamment celle d’un requin juste à coté de lui. Beau boulot. Mais la partie n’a pas été facile, notamment en raison d’une navigation hasardeuse…

Hormis la plongée, on aura également profité de ce séjour à Cairns pour faire un saut en parachute !!! Et ça aussi, ça cartonne !! Le saut s’est fait à 14OOO pieds (plus de 4000 mètres) au dessus d’une plage tropicale à 2h de bus de Cairns appelée Mission Beach.

Ca s’est passé tellement vite que la pression n’est apparue qu’au dernier moment. On réserve le saut la veille, petite soirée, on prend le bus le matin (petite sieste), puis a peine arrivé a la base qu’on nous annonce que l’on part avec le premier avion, on nous explique en 2 secondes le peu de règles a suivre, nous attache l’équipement et dans l’avion ! La montée dure à peu près 20 minutes, la encore pas trop de pression, on discute avec les monos, on regarde le paysage.

Puis, a 14OOO pieds, c’est au moment où ils ouvrent la porte de l’avion, que l’air glacé s’engouffre, et que l’on sent la respiration de notre mono dans son dos (on saute avec un mono dans le dos, il est attaché à nous, mais ce n’est que peu de temps avant de sauter qu’il resserre vraiment les harnais et que l’on est collé a lui). Donc c’est à ce moment la que l’on commence vraiment à sentir la pression monter. Tout s’enchaine très vite. On voit les gens disparaitre les uns après les autres dans le vide. Pas le temps de se poser de question, le mono fait tout, on ne peut que suivre. Il se dirige à la porte, on est sur ses genoux, les pieds dans le vide. On lève la tête et c’est parti, pas le temps de comprendre qu’on l’on est en chute libre.

Les premières secondes sont vraiment impressionnantes, après on s’habitue. La chute libre dure 1 minute, le reste de la descente est en parachute, 5 minutes à peu près à contempler la plage, la mer et les quelques îles en face. Là encore, c’était vraiment une expérience à vivre.

Alex serain ;)

Puis le week-end approche à grand pas, notre dernier à Cairns. On se rend à un festival au nord de la cote, à 3OO km de Cairns pour 3 jours. Le festoche, appelé Wallaby Creek Festival, nous aura permis de passer un bon moment, avec son ambiance relaxe, familiale, hippie, des groupes locaux, principalement country, blues australien. Avec des chutes d’eau à 45 minutes de marche, le spot était vraiment excellent, malgré un début pluvieux.

L'equipe du festival de Cairns, dans le feu de l'action

Voila pour ce qui est de ce moment passé à Cairns, sans doute le meilleur depuis notre départ de France. La chose que j’adore avec ce voyage, c’est qu’à chaque étape, nous avons l’impression de profiter toujours plus, de vivre des choses toujours plus énormes, d’aller de surprise en surprise et de ne jamais s’en lasser (pour le moment :p). L’argent y a sans doute joué pour beaucoup. Jamais nous n’aurions pu se permettre de louer un 4x4 pendant 5 jours à Kakadu, de faire de la plongée sur la grande barrière de corail pendant plusieurs jours sur un bateau, de faire du saut en parachute, de se permettre de dépenser autant d’argent dans les soirées ou fast-food si nous n’avions pas travaillé si longtemps à Katherine, ce qui n’était vraiment pas prévu au départ.

Bon la mauvaise nouvelle maintenant, c’est que nous allons devoir nous y remettre, retourner travailler. Et le pire, ce ne sera pas une place en or, la planque bien payée, non, on retourne au fruit-picking pour un mois, à se crever le cul en plein cagnard pour un salaire pas forcement super. Pas le choix, on a envie de renouveler notre visa australien et pour cela, il faut avoir travaillé 3 mois dans une ferme au cours de notre première année. Donc pour le moment, nous nous lançons dans la recherche d’un taff, en longeant la coté Est vers le Sud et nous sommes toujours 4, mais ce n’est plus Romain, c’est son frère qui à pris le relai dans le van pour quelques jours.

Sur ce, profitez bien tous malgré la rentré, Val, bonne chance pour ta rentré, Nath, essaie de t’éclater à Aurillac (je sais c’est pas facile :p),et….Syvain…tonton….ca fait réfléchir tout ca quand même. Aller tchao tout le monde.


Tuesday, September 30, 2008

Agabagga (c’est de l’aborigène bourré et ça veut tout dire)

Coucher de soleil sur une aire d'autauroute au milieu du desert
Nous sommes donc repartis de Darwin après un dernier gros weekend pour récupérer un peu de Kakadu, toujours en compagnie de Romain, notre squatteur de van :p.Catharina nous ayant laissé pour partir à la découverte de la coté Ouest, nous reprenons notre périple à 4. Ceci me fait penser que depuis qu’on l’on squatte le van de Laurent (qui est désormais notre), nous n’avons fait que 500 km ensemble, sinon, le reste du temps, on a toujours trouvé du monde avec qui voyager, et ça, c’est vraiment trippant d’avoir des « amis à usage unique » (amis cinéphiles) à tout les coins de rue.


Hotsprings de Mataranka

Nous sommes ainsi partis dans le centre du pays, en direction d’Alice Springs, La ville du centre de l’Australie. Bon a vrai dire, c’est pas génial comme ville, hormis le fait d’avoir passé une bonne soirée en compagnie de deux mignonnes norvégiennes, il n’y a pas grand-chose à dire. Mais bon, il fallait y passer pour se rendre Uluru, le mythique rocher rouge que l’on peut voir sur bon nombre de pubs sur l’Australie. On aura quand même profité de ce passage en ville pour se prendre une chambre d’hôtel à 4 et dormir dans un vrai lit…chose que l’on avait presque oublié tellement cela remonte à longtemps (peut être 4 mois). On aura aussi eu l’occasion d’entendre parler le vrai australien du centre, celui ou l’on comprends un mot sur 10 (ca donne a peu pres ca : « gna gna gna going mate gna gna ? »).


Le splendide UFO Center


Partie de "Croch't la Rondelle" apres une journee de route

Donc Uluru, en gros, c’est bien mais pas top…on le savait. C’est aussi très touristique, et ça aussi, on le savait, mais on avait quand même décidé de s’y rendre histoire de dire « been there, done that ». Et puis aussi, on pensait au retour en France, on ne voulait pas avoir l’air con en disant que l’on n’y avait pas été. On y a donc pris nos photos au coucher du soleil, d’autres encore au lever (la j’étais vraiment pas chaud….) puis on s’est rendu a un autre spot du parc, les Olgas, qui était vraiment superbe. La randonné que nous y avons faite fut agrémenté d’un débat haut en couleurs et en arguments plus ou moins valable à propos du « non-talent » de Francis Cabrel (ou de son talent pour Laurent). On peut dire qu’il aura tout tenté pour nous convaincre, mais c’était peine perdu, à 3 contre 1, surtout quand on ose comparer cet ersatz de chanteur aux Pink Floyd…Bref, si vous voulez le soutenir un peu, une petite pensée pour ce pauvre Laurent qui en prend plein la gueule pour ses gouts musicaux d’un manque de pertinence évident à chaque fois qu’il veut nous faire partager sa musique dans le van. Ou si, comme nous, vous ne comprenez pas comment ce type a pu vendre autant de disque, lachez-vous !


Mais non ce n'est pas qu'un simple caillou


Les deux norvegiennes, charmantes comme vous pouvez voir

Nous nous sommes ensuite rendu à Kings Canyon, autre parc national lui aussi magnifique, mais le soleil n’était pas au rendez vous.La suite du programme…des milliers de kilomètres dans le désert pour aller a Cairns, dans la zone tropicale du pays (pour les incultes, nord de la côte Est), ou le frère de Romain, Julien, doit arriver de France. Bon alors le désert, on le connait par cœur, du rien du rien du rien et entre temps, un lieu étrange comme un musée de l’UFO (OVNI) au milieu de nulle part, dans une roadhouse. C’était vraiment pittoresque, un lieu à l’ambiance…pour le moins étonnante. Pas seulement à cause des coupures de journaux rapportant aux UFO, mais également parce que, au final, c’est juste une station service avec des bières de tout les pays à vendre, des serpents morts dans des bocaux, une déco des années…de je ne sait quand mais bien pourrie et surtout, surtout, une « salle musée » pour les OVNIS meublée d’un superbe lit à la couverture rouge vif avec un énorme gorille en peluche dessus….étrange. La femme au bar avait également l’air de venir d’une autre planète, un peu perchée. Alex n’a pu résister à la tentation de préciser que l’on venait de la planète terre quand elle nous a demandé d’où on venait.





Les Olgas

Kings Canyon

Pour en revenir à la route, étant donné que l’intérieur du van est une tuerie, avec sound system 2.1, ordinateur portable, mannettes PlayStation, 3 Ipod blindés de musique (enfin 2 en fait, parce que la musique de Laurent… :p), tout le monde se foutait du « non-paysage » (ok, j’en rajoute) et se battait pour avoir une place à l’arrière et se mater un film ou jouer a PES, Bomberman ou Mario Kart. Tout ça pour dire que dans ces conditions, les kilomètres défilent très vite, les jours passent, les soirées poker au milieux de nulle part ponctuent les étapes et la cote Est nous attend avec sa zone tropicale (au nord), ses plages, ses barbecues, ses soirées…bref, on devrait s’éclater :p