Bateau qui nous a emmene sur la barriere de Corail
Comme d’habitude, désolé d’être aussi long pour mettre à jour notre blog (on devrait s’inspirer de celui de Coco et Jé). Mais qu’est-ce que vous voulez ? C’est dur aussi, quant on profite de chaque instant, c’est difficile d’y penser. Bref, désolé, mais vous devez commencer à vous y habituer :)
Donc pour éviter de vous pondre un immense pavé de blabla, on vous en a mis 2 moyens, en deux posts différents. Vous pouvez donc aller directement au post précédent pour suivre notre histoire dans l’ordre pour les esprits logiques, ou lire celui la puis l’autre ensuite pour qui la logique n’a pas lieu d’être, ou encore juste regarder les photos des deux posts pour les fainéants.
Esplanade de Cairns
Pour revenir au vif du sujet, Cairns, c’est de la balle !!! Jamais on ne sera resté aussi longtemps au même endroit sans travailler. A vrai dire, on est parti en Australie pour voir plein de chose mais vraiment pas particulièrement pour la cote Est, avec ses grosses villes, ses bars a touristes, ses plages…ce n’était pas notre objectif principal, même s’il y a beaucoup de chose que l’on compte y faire. Finalement, c’est tellement plaisant après avoir passé plusieurs mois dans des coins reculés qu’on y sera resté trois semaines, avec quelques jours sur la grande barrière de corail entretemps.
Soiree Jagger Bomb a Cairns
A peine arrivé la bas, on passe chercher Julien, le frère de Romain, à l’aéroport. Bonne nouvelle, il débarque avec de la poire, du saucisson, du pâté, du fromage et du vrai pain. Bref, en vrai aveyronnais. Cela nous a permis de passer un excellent après midi de dégustation sur l’esplanade de Cairns. L’esplanade, c’est l’endroit ou l’on aura passé le plus de temps dans cette ville. Avec sa superbe piscine de sable blanc au bord de la mer (elle n’est pas très praticable d’où la raison de cette piscine), ses supers barbecues, son espace vert, ses toilettes et douches chaudes gratuites très agréable ouvert jusque tard le soir, et tout à portée (bars, supermarché, Mc Do, kebabs…). Vraiment excellent !!
Apres quelques jours de grisaille, à flâner en ville, sur la plage ou à chercher avec quelle école de plonger on va passer notre PADI (organisme de plongée la plus reconnu dans le monde), les choses s’enchainent. Alex et moi commençons les deux jours de cours pour notre premier niveau de plongée en classe et piscine. Un peu relou mais passage obligatoire, cela nous a rappelé l’école mais avec quelques avantages, genre tu peux prendre une pause quand tu veux, café et thé à disposition, clim…
Nous voilà donc fin prêt pour la grande barrière de corail avec Laurent, qui va lui passé son niveau 2 sur le même bateau pendant que l’on passera notre niveau 1). Nous embarquons dans un superbe bateau pour 3 jours avec 9 plongées au programme (4 d’obtention du PADI et 5 où l’on est totalement autonome sans mono). Du pure bonheur, spots de plongés de plus en plus beau, de la bonne bouffe sur le bateau, très bonne ambiance générale et des nuits pleines de sommeil, bercé par les vagues.
Tchik, Tchak et Tchouk a la mer
Au cours de ces plongées, nous n’auront pas vu de tortues mais à vrai dire, cela ne m’a pas trop chagriné étant donné les décors sous-marins bouillonnant de vies qui s’offraient a nos yeux émerveillé. Bancs de poissons, coraux multicolores, on ne pouvait rêver mieux. Un des meilleurs moments de ce trip fut la plongée de nuit. Apres le dîner, en attendant le briefing, on a pu voir un requin de récif d’un mètre suivit d’un second de 1 mètre 50 tourner dans l’eau éclairée par l’arrière du bateau, au milieu d’un nombre impressionnant de gros poisson en quête de nourriture (on rinçait nos assiettes dans l’océan après les repas). Puis c’est l’heure du briefing, on nous explique les règles à respecter de nuit (communication sous l’eau avec les torches, les équipes…) puis les comportements à avoir en cas de présence de requins dangereux, tres sérieusement, avec les situations extrêmes possible et tout le merdier. En fait, c’était juste pour se foutre de nos gueules et nous faire flipper. Les seuls requins que l’on peut croiser sont inoffensifs. Avec la musique des dents de la mer sur le bateau le temps que l’on mette notre équipement et le requin qui tourne juste à coté, l’ambiance était euphorique.
Finalement, personne ne voit de requin sous l’eau, effrayé par tout ce monde qui saute, sauf notre équipe, qui aura sauté à la fin. Ce n’est qu’au moment de la remontée, où l’on doit rester 3 minutes à 5 mètres de la surface pour la décompression, que le plus gros des deux requins fera son apparition, dans l’allo de nos lampes torche, faisant glisser gracieusement sa silhouette dans le noir de l’océan. Un putain de souvenir.
Requin de recif vu lors de la toute derniere plongee
3 jours après, c’est le retour à Cairns, PADI en poche. Il est prévu qu’Alex et moi retournions sur le bateau pour 3 jours supplémentaires, cette foi pour le niveau 2. Malgré la fatigue du premier trip (toujours levés aux aurores), la motivation est à son comble pour la soirée en perspective. On nous fait découvrir un karaoké japonais dans une petite rue de Cairns. Cet endroit deviendra notre bar préféré de la ville :p. Consommations moins cher, pas beaucoup de monde (japonais ou coréens pour la plupart), musique discrète qui nous permet de pouvoir discuter (c’est trop bourrin dans les autres bars, musique a fond), ambiance relax (trop « m’as-tu vu » dans les autres), voila les raisons de cette destination à plusieurs reprises.
1h30 de sommeil, réveil difficile, Alex qui n’arrive pas à faire démarrer le van, il est très tôt et l’on part à pied au magasin de plongée pour embarquer ensuite sur le bateau pour notre second trip sur la grande barrière de corail. On dort sur des banquettes tout le voyage, un peu comme des gitans. La première plongé, au réveil, ne fut pas un grand succès ; Alex et moi partons à l’aventure sous l’eau, on se perd a moitié, on n’aura pas vu grand-chose a part un requin de récif. 2eme plongée, un problème avec un tipant m’empêche de descendre en profondeur, on remonte après 5 minutes (Alex étant mon binôme, il doit remonter avec moi). Et là, c’est le drame. On m’annonce que je ne peux plus plonger, risque d’infection du tympan. Au final, je repars sur Cairns le lendemain avec l’intention d’aller chez le médecin (chose que je ne ferai pas) et Alex se trouve un autre coéquipier de plongée (un suisse à peu près aussi lost que moi, ndAlex), il aura son niveau 2 et aura pris plein de superbes photo, notamment celle d’un requin juste à coté de lui. Beau boulot. Mais la partie n’a pas été facile, notamment en raison d’une navigation hasardeuse…
Hormis la plongée, on aura également profité de ce séjour à Cairns pour faire un saut en parachute !!! Et ça aussi, ça cartonne !! Le saut s’est fait à 14OOO pieds (plus de 4000 mètres) au dessus d’une plage tropicale à 2h de bus de Cairns appelée Mission Beach.
Ca s’est passé tellement vite que la pression n’est apparue qu’au dernier moment. On réserve le saut la veille, petite soirée, on prend le bus le matin (petite sieste), puis a peine arrivé a la base qu’on nous annonce que l’on part avec le premier avion, on nous explique en 2 secondes le peu de règles a suivre, nous attache l’équipement et dans l’avion ! La montée dure à peu près 20 minutes, la encore pas trop de pression, on discute avec les monos, on regarde le paysage.
Puis, a 14OOO pieds, c’est au moment où ils ouvrent la porte de l’avion, que l’air glacé s’engouffre, et que l’on sent la respiration de notre mono dans son dos (on saute avec un mono dans le dos, il est attaché à nous, mais ce n’est que peu de temps avant de sauter qu’il resserre vraiment les harnais et que l’on est collé a lui). Donc c’est à ce moment la que l’on commence vraiment à sentir la pression monter. Tout s’enchaine très vite. On voit les gens disparaitre les uns après les autres dans le vide. Pas le temps de se poser de question, le mono fait tout, on ne peut que suivre. Il se dirige à la porte, on est sur ses genoux, les pieds dans le vide. On lève la tête et c’est parti, pas le temps de comprendre qu’on l’on est en chute libre.
Les premières secondes sont vraiment impressionnantes, après on s’habitue. La chute libre dure 1 minute, le reste de la descente est en parachute, 5 minutes à peu près à contempler la plage, la mer et les quelques îles en face. Là encore, c’était vraiment une expérience à vivre.
Alex serain ;)
Puis le week-end approche à grand pas, notre dernier à Cairns. On se rend à un festival au nord de la cote, à 3OO km de Cairns pour 3 jours. Le festoche, appelé Wallaby Creek Festival, nous aura permis de passer un bon moment, avec son ambiance relaxe, familiale, hippie, des groupes locaux, principalement country, blues australien. Avec des chutes d’eau à 45 minutes de marche, le spot était vraiment excellent, malgré un début pluvieux.
L'equipe du festival de Cairns, dans le feu de l'action
Voila pour ce qui est de ce moment passé à Cairns, sans doute le meilleur depuis notre départ de France. La chose que j’adore avec ce voyage, c’est qu’à chaque étape, nous avons l’impression de profiter toujours plus, de vivre des choses toujours plus énormes, d’aller de surprise en surprise et de ne jamais s’en lasser (pour le moment :p). L’argent y a sans doute joué pour beaucoup. Jamais nous n’aurions pu se permettre de louer un 4x4 pendant 5 jours à Kakadu, de faire de la plongée sur la grande barrière de corail pendant plusieurs jours sur un bateau, de faire du saut en parachute, de se permettre de dépenser autant d’argent dans les soirées ou fast-food si nous n’avions pas travaillé si longtemps à Katherine, ce qui n’était vraiment pas prévu au départ.
Bon la mauvaise nouvelle maintenant, c’est que nous allons devoir nous y remettre, retourner travailler. Et le pire, ce ne sera pas une place en or, la planque bien payée, non, on retourne au fruit-picking pour un mois, à se crever le cul en plein cagnard pour un salaire pas forcement super. Pas le choix, on a envie de renouveler notre visa australien et pour cela, il faut avoir travaillé 3 mois dans une ferme au cours de notre première année. Donc pour le moment, nous nous lançons dans la recherche d’un taff, en longeant la coté Est vers le Sud et nous sommes toujours 4, mais ce n’est plus Romain, c’est son frère qui à pris le relai dans le van pour quelques jours.
Sur ce, profitez bien tous malgré la rentré, Val, bonne chance pour ta rentré, Nath, essaie de t’éclater à Aurillac (je sais c’est pas facile :p),et….Syvain…tonton….ca fait réfléchir tout ca quand même. Aller tchao tout le monde.